Actes 4, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 4, 30 août]

Une œuvre aussi puissante ne peut manquer de provoquer l’opposition de Satan. Ses instruments nous sont connus : Anne, Caïphe, les sacrificateurs, les anciens et les scribes, bref les principaux responsables de la condamnation du Seigneur. En ménageant les disciples, ils auraient par là même avoué avoir été injustes en faisant mourir le Maître. L’orgueil les en empêche. Ils persévèrent dans leur haine contre le nom de Jésus. Lui-même devient dorénavant la pierre de touche par excellence : pour les uns la « maîtresse pierre de coin, élue, précieuse », pour les autres « une pierre d’achoppement et un rocher de chute » (comp. v. 11 et 1 Pier. 2, 4-8). Le verset 12 est fondamental ; il affirme la valeur unique et la nécessité du nom de Jésus pour être sauvé. — Les disciples sont reconnus pour avoir été avec Jésus (v. 13). Si nous vivons habituellement dans la communion du Seigneur, cela se remarquera. — Toute l’opposition des chefs des Juifs ne peut arrêter l’action de l’évangile (v. 4), ni fermer la bouche des apôtres. Car ceux-ci ont reçu de Dieu Lui-même leur appel et leur mission (v. 19). Et la Parole est en eux « comme un feu brûlant » (v. 20 ; Jér. 20, 9).