Actes 5, 33 à 42

[Chaque jour les Écritures, année 4, 3 septembre]

Après Son ange, Dieu se sert pour délivrer les siens d’un éminent pharisien (secte opposée à celle des sadducéens) nommé Gamaliel. C’était un docteur connu et respecté parmi les Juifs. Avec modération, en se servant d’exemples que chacun connaissait, il exhorte ses collègues à la patience. La fin montrerait si cette œuvre était des hommes ou si elle était de Dieu. Il n’est par ailleurs jamais difficile de discerner à quel bord appartiennent ceux qui se disent être quelque chose (v. 36). Mais il n’en était pas ainsi des apôtres. En reconnaissant que par eux-mêmes ils n’étaient rien, ils donnaient toute la gloire au nom de Jésus qu’ils ne cessaient d’annoncer (chap. 3, 12 ; 4, 10). — Le Seigneur avait jadis prévenu Ses disciples qu’on mettrait les mains sur eux, qu’ils seraient persécutés, livrés aux synagogues et emprisonnés (Luc 21, 12). En effet toutes ces épreuves n’avaient pas tardé à leur arriver (v. 17-32), et depuis elles n’ont pas cessé d’être la part des croyants. Nous remercions souvent le Seigneur de nous épargner les persécutions qui sévissent dans d’autres pays. Mais n’oublions pas que souffrir pour Son nom est un honneur. Les apôtres se réjouissent d’en avoir été estimés dignes (v. 41 ; comp. 1 Pier. 4, 19 ; Matt. 5, 11, 12).