Actes 6, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 4, 4 septembre]

Déjà l’harmonieux tableau des chapitre 2, 42 et 4, 32 se trouve assombri. Un murmure (une réclamation qu’on n’ose pas formuler à haute voix) s’est élevé au milieu des disciples. Veillons à faire taire en nous de tels murmures de mécontentement et de jalousie, car par eux « le destructeur » s’efforce de troubler la communion des enfants de Dieu (lire 1 Cor. 10, 10). — Pour remédier à cet état de choses, des serviteurs sont choisis. Nous n’aurions pas pensé que, même pour servir aux tables, il convenait d’être « pleins de l’Esprit Saint » (v. 3). Eh bien ! c’est l’état normal du chrétien et il peut être le nôtre si nous le désirons ! Non pas, comme certains le croient, en demandant une nouvelle venue du Saint Esprit ; Il est déjà dans le croyant. Mais en Lui laissant toute la place dans le temple de notre cœur. — Chez Étienne en particulier, l’Esprit brille sous Ses trois caractères : « de puissance, d’amour et de conseil » (ou de sagesse : v. 8, 10 ; comp. 2 Tim. 1, 7). Les œuvres (v. 8) et les paroles (v. 10) de cet homme de Dieu ferment la bouche à tous ses adversaires qui en sont réduits à soudoyer contre lui de faux témoins (comp. Matt. 26, 59). Mais déjà son visage rayonne d’une beauté céleste (v. 15).