Actes 7, 20 à 43

[Chaque jour les Écritures, année 4, 6 septembre]

On avait accusé Étienne de proférer des paroles blasphématoires contre Moïse (chap. 6, 11). Mais voyez avec quelle vénération au contraire, il parle de ce patriarche ! La beauté que Dieu discernait dans l’enfant dès sa naissance (v. 20), plus tard sa puissance en paroles et en actions (v. 22), son amour pour ses frères qui l’a poussé à les visiter (v. 23), l’incompréhension qu’il a rencontrée de leur part quand il a voulu les délivrer (v. 25, 35), autant de traits qui devraient porter les regards du peuple sur le précieux Sauveur qu’il a rejeté. Moïse avait d’ailleurs lui-même annoncé Sa venue en exhortant à L’écouter (v. 37). Et Pierre, avant Étienne, avait déjà cité ce verset 15 du chapitre 18 du Deutéronome dans son discours du chapitre 3 (v. 22). Double témoignage à l’accomplissement des Écritures ! Mais ce peuple s’est montré insoumis et idolâtre dès le commencement de son histoire, et malgré les plus grands témoignages d’amour et de patience de la part de Dieu, son caractère naturel n’a pas changé. Il en est ainsi de nos pauvres cœurs. Aussi loin que nous pouvons remonter dans nos souvenirs, dans notre plus petite enfance même, nous retrouvons la désobéissance et la convoitise. Et seule la puissance de Dieu a pu nous donner une autre nature.