Actes 8, 26 à 40

[Chaque jour les Écritures, année 4, 9 septembre]

Philippe venait d’être l’instrument d’une grande œuvre en Samarie. Aussi quel dut être son étonnement en recevant l’ordre de quitter son champ de travail pour se rendre sur un chemin désert ! Étrange endroit vraiment pour y annoncer l’évangile ! Il obéit cependant sans discuter. Et voici que passe le char d’un noble ministre africain qui a fait un long voyage pour adorer à Jérusalem. Mais comment aurait-il trouvé Dieu dans cette ville d’où Son Fils avait été rejeté ? Cet homme rapporte pourtant un trésor, infiniment plus grand que ceux de sa souveraine (v. 27) : une portion des Saintes Écritures. Et Dieu l’a conduit dans sa lecture jusqu’au cœur du livre d’Ésaïe, le chapitre 53. Ainsi tout a été préparé devant le serviteur du Seigneur. L’Éthiopien apprend par lui à connaître Jésus. Il peut être baptisé et continuer son chemin « tout joyeux » pour devenir, on aime à le penser, un messager de la grâce dans son lointain pays. — Ne sont pas évangélistes seulement ceux qui s’adressent à des foules. Commençons par être obéissants, en particulier dans nos déplacements. Le Seigneur permettra alors que nous nous trouvions aussi, juste au bon moment, sur le chemin de quelqu’un à qui nous pourrons annoncer Jésus.