Actes 8, 1 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 4, 8 septembre]

Le Seigneur avait commandé aux disciples : « Vous serez mes témoins à Jérusalem et dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’au bout de la terre » (chap. 1, 8). Ils n’avaient accompli jusqu’ici que la première partie de cet ordre. Afin de leur faire franchir l’étape suivante, le Seigneur recourt dans Sa sagesse à un moyen pénible : la persécution (dont la mort d’Étienne a donné le signal). Elle a pour résultat de disperser les croyants et par conséquent de porter l’évangile ailleurs. C’est ainsi qu’un vent désagréable a souvent l’heureux effet de semer au loin des graines utiles. — Philippe l’évangéliste (nommé au chap. 6, 5) se rend en Samarie pour prêcher « le Christ » : non une doctrine, mais une personne (v. 5 ; comp. v. 35). Quelle puissance aurait notre témoignage si, au lieu de présenter seulement des vérités, nous parlions autour de nous de Celui dont notre cœur est (… ou doit être) rempli ! — Ainsi ces Samaritains, détestés et méprisés par les Juifs, participent désormais avec eux au baptême et au don du Saint Esprit. Ni la naissance, ni les mérites, ni l’argent — comme se l’imaginait Simon le magicien — ne donnent accès à un tel privilège. Tout provient de la pure grâce de Dieu.