Actes 10, 1 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 4, 12 septembre]

Ce chapitre a une grande importance, pour nous qui appartenons aux nations. En effet, nous y voyons Pierre ouvrir à celles-ci les portes du royaume des cieux (Matt. 16, 19). Il faut remarquer avec quel soin et quelle grâce Dieu a préparé d’un côté Son serviteur, de l’autre Corneille, à la rencontre qui aura pour ce dernier et pour nous de si merveilleuses conséquences. La révélation de Dieu les trouve l’un et l’autre dans la même précieuse occupation : la prière. Mais aux réticences de Pierre pour manger le contenu de la grande toile dévalée du ciel nous pouvons comprendre combien les préjugés juifs étaient enracinés même chez les disciples et quel était l’esprit de supériorité d’un Israélite vis-à-vis d’un païen. Par cette vision Dieu voulait apprendre à Son serviteur à ne plus distinguer entre un peuple « pur » et des nations impures. Tous, Juifs et nations, sont des pécheurs souillés « renfermés dans la désobéissance » pour devenir les objets d’une même miséricorde (Rom. 10, 12 et 11, 30-32). Que Dieu nous garde donc de faire « acception de personnes » (v. 34) en considérant certains comme moins dignes que d’autres de recevoir l’évangile. Nous n’avons pas à choisir, mais à obéir.