Actes 10, 25 à 48

[Chaque jour les Écritures, année 4, 13 septembre]

Dieu emploie des moyens différents pour amener les âmes à Sa connaissance. La conversion de l’Éthiopien (chap. 8), celle de Saul (chap. 9) et celle de Corneille (chap. 10) ne se ressemblent pas. Dans ces trois hommes nous reconnaissons les descendants des trois fils de Noé : Cham : les races africaines et asiatiques ; Sem : Israël et certains peuples orientaux ; Japheth enfin : les nations du nord et de l’occident. « Quiconque croit » en Jésus Christ « reçoit la rémission des péchés » : tel est dorénavant le message universel adressé à toute tribu et langue et peuple et nation (v. 43 ; Apoc. 5, 9). En la personne de Corneille, « ceux qui étaient loin » entendent donc à leur tour « la bonne nouvelle de la paix par Jésus Christ » (v. 36 ; chap. 2, 39 ; Éph. 2, 17). — Glorieuses visites, en vérité, pour cette maison jadis païenne : un ange (v. 3) ; Pierre et les frères qui l’accompagnent, porteurs du message de l’évangile ; enfin, et par-dessus tout, le Saint Esprit qui vient sceller ces nouveaux convertis, témoignant de leur foi et de leur qualité d’enfants de Dieu. Comment ne pas reconnaître à ce signe public la volonté de la grâce de Dieu ? Pierre ne peut que la sanctionner par le baptême chrétien (v. 48).