Actes 12, 7 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 4, 16 septembre]

Ni les chaînes, ni les seize soldats, ni les intentions meurtrières d’Hérode ne peuvent empêcher Pierre de dormir paisiblement dans sa prison. Et aucun obstacle ne peut empêcher non plus le Seigneur de délivrer Son cher serviteur (Ps. 121, 4). Un ange le réveille puis le fait sortir avec puissance (v. 7, 10) et sollicitude (v. 8). Comme tout est facile lorsque c’est Dieu qui agit ! Il connaissait la criminelle « attente du peuple des Juifs » (v. 11), mais Il avait aussi entendu les « instantes prières » de l’assemblée pour Pierre (v. 5) et ce sont celles-ci qui ont le dessus. Hélas ! quand l’exaucement arrive, avec l’apôtre en personne, la foi manque pour le reconnaître. Combien souvent nous prions des lèvres, sans attendre réellement l’objet de notre demande ! Que de fois nous doutons encore… alors que la réponse est déjà à la porte ! — Sourd à tous les avertissements divins, Hérode va prêter une oreille complaisante aux flatteries des Tyriens et des Sidoniens qui, pour des raisons politiques, recherchent l’amitié de ce meurtrier. Il est soudainement frappé devant tous d’une mort ignoble. Tandis que la Parole de Celui auquel il s’était attaqué dans sa folie va se répandre plus que jamais (v. 24).