Actes 11, 19 à 12, 6

[Chaque jour les Écritures, année 4, 15 septembre]

La porte de la grâce, fermée aux Juifs en tant que peuple de Dieu par la mort d’Étienne, s’est trouvée ouverte aux nations. Des Grecs se tournent en grand nombre vers le Seigneur (v. 20, 21). Jésus avait vu d’avance ce fruit de Son œuvre lorsque des Grecs précisément, avaient désiré Le voir (Jean 12, 20…). À Antioche se forme alors une assemblée prospère où pendant une année, Barnabas et Saul exercent leur ministère. Et, en voyant vivre ces croyants, on leur donne le nom de leur Seigneur : pour la première fois ils sont appelés chrétiens. C’est un honneur… et une responsabilité que de porter le nom même de Christ. Sur la multitude de personnes baptisées qui se réclament du beau titre de chrétiens, combien le sont véritablement ? — L’amour fraternel de ces croyants d’Antioche s’exprime par des dons « pour le service des frères » de Judée qui sont sur le point de souffrir encore (v. 27-30). Car Hérode Agrippa (chap. 12, 1) est le digne successeur de son oncle Hérode Antipas (Luc 13, 31, 32 ; 23, 11, etc.) et de son grand-père Hérode le Grand (Matt. 2). La cruauté et le désir de plaire (comp. v. 3 et Marc 6, 26) l’incitent à tuer Jacques, le frère de Jean, puis, à mettre Pierre en prison.