Actes 13, 13 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 4, 18 septembre]

Les apôtres, poursuivant leur voyage, abordent en Pamphylie. Mais là, Jean (nommé aussi Marc : chap. 12, 12) les abandonne et retourne à Jérusalem. Sa foi n’était pas à la hauteur du service dans lequel il s’était engagé, ni des difficultés qu’il entrevoyait. Il ne suffit pas d’accompagner ou d’imiter un serviteur de Dieu. Même dans une œuvre commune, chacun a sa responsabilité propre devant le Seigneur et ne peut marcher qu’avec sa foi personnelle. — S’adressant aux Juifs dans la synagogue d’Antioche de Pisidie, Paul, comme Étienne, rappelle l’histoire d’Israël et montre comment Dieu a accompli en Jésus les promesses faites à David (Ps. 132, 11). Ce dernier n’était-il pas lui-même un type précieux du Sauveur qui devait descendre de lui (v. 23) ? Car en contraste avec Saül, roi selon la chair, Dieu s’était choisi en David un homme selon Son cœur qui ferait toute Sa volonté (v. 22). — Tout concordait bien pour désigner Jésus comme le Messie : le témoignage de Jean après celui de tous les prophètes ; l’accomplissement des Écritures dans Sa mort, alors qu’aucun crime n’avait été trouvé en Lui (v. 28 ; És. 53, 9). Et, par-dessus tout, Sa résurrection (v. 30).