Actes 13, 32 à 52

[Chaque jour les Écritures, année 4, 19 septembre]

« Si Christ n’a pas été ressuscité, notre prédication… est vaine », écrira l’apôtre aux Corinthiens (1 Cor. 15, 14). Ne nous étonnons donc pas de l’entendre insister tellement sur la résurrection du Seigneur Jésus. Aux Juifs elle démontrait qu’Il était bien le Messie promis, Celui dont parlait le psaume 16 et d’autres écritures (v. 34, 35). Aux païens elle confirmait la puissance de Dieu et l’imminence de Son jugement (chap. 17, 31). À nous croyants la présence dans la gloire de notre Rédempteur vivant garantit que Son œuvre a été acceptée par Dieu pour notre justification (Rom. 4, 25), que notre part est céleste (Col. 3, 1, 2) et notre espérance « sûre et ferme » (Héb. 6, 18 fin à 20). — Hélas ! « la bonne nouvelle » (v. 32) ne rencontre de la part des malheureux Juifs que contradiction et blasphème (v. 45). Alors, sur l’ordre du Seigneur, les apôtres se tournent solennellement vers les nations, confirmant que la rémission des péchés est pour quiconque croit (v. 38, 39). — Ces Juifs se jugeaient indignes de la vie éternelle (v. 46). C’était de l’incrédulité, nullement de l’humilité ! Le Seigneur les avait désignés sous l’image du fils aîné de la parabole (Luc 15, 25…) qui par son égoïsme et sa propre justice se privait lui-même volontairement des joies de la maison du père.