Actes 17, 16 à 34

[Chaque jour les Écritures, année 4, 26 septembre]

Resté seul à Athènes, Paul n’est pas distrait par ses monuments et ses sculptures. Il a le cœur serré et indigné en découvrant que cette cité, célèbre par sa culture, est remplie de la plus affreuse idolâtrie. Sur l’agora (la place publique), il rencontre les philosophes de différentes écoles, universellement réputées pour leur sagesse. L’intelligence a été donnée à l’homme pour discerner la puissance éternelle et la divinité de son Créateur (Rom. 1, 20). Or l’ignorance de ces esprits éminents confirme que « le monde, par la sagesse, n’a pas connu Dieu » (1 Cor. 1, 21). Il est au milieu d’eux un « Dieu inconnu ». Commençant par le commencement, Paul leur parle du « Seigneur du ciel et de la terre » (v. 24) qui s’est désormais révélé non seulement dans la création mais aussi dans la rédemption. Ce Dieu souverain « ordonne maintenant aux hommes que tous, en tous lieux, ils se repentent » (v. 30). Ainsi personne, ni vous non plus, ne peut prétendre que cet ordre divin n’est pas pour lui. — La curiosité intellectuelle n’a rien de commun avec le vrai besoin de l’âme. Certains des auditeurs de Paul se moquent ouvertement ; les autres remettent à plus tard l’examen de ces choses. Mais quelques-uns croient. Triple effet de l’évangile lorsqu’il est prêché encore aujourd’hui.