Actes 18, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 4, 27 septembre]

À Corinthe, Paul fait l’heureuse rencontre d’un ménage juif : Aquilas et Priscilla. Amenés à Christ, ils sont devenus particulièrement chers à l’apôtre, ayant été jusqu’à exposer leur vie pour lui dans une circonstance qui ne nous est pas rapportée (Rom. 16, 4). Corinthe était réputée pour la corruption de ses mœurs et pour son luxe. L’apôtre et ses amis, qui ne veulent pas dépendre de cette richesse, y donnent l’exemple en travaillant manuellement (1 Cor. 9, 15, 18 ; 2 Cor. 11, 8, 9). — Devant l’opposition des Juifs, Paul dégage sa responsabilité vis-à-vis d’eux et leur déclare qu’il se tourne vers les nations (v. 6). Mais Romains 9, 2 à 5 nous permet de comprendre combien il souffre de devoir leur parler ainsi. Aussi le Seigneur encourage-t-Il Son cher serviteur. Il lui révèle que, si Son peuple terrestre ne répond pas à Son attente, Il a dans cette ville « un grand peuple » pour le ciel (v. 10). Oui, dans cette cité dissolue, Il se plaira à rassembler un grand nombre de croyants, comme le confirment les deux épîtres qui leur seront adressées. Preuve que ni les richesses ni les plaisirs, dans cette ville où rien ne manquait, ne peuvent satisfaire les vrais besoins du cœur de l’homme.