Actes 19, 1 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 4, 29 septembre]

Fidèle à sa promesse (chap. 18, 21), l’apôtre arrive à Éphèse, capitale de la province d’Asie. Il y séjournera trois ans (chap. 20, 31), succédant à Apollos, tandis qu’à Corinthe c’est ce dernier qui « arrose » là où l’apôtre a planté (chap. 18, 27, 28 ; 1 Cor. 3, 6). Nous ne voyons entre ces serviteurs de Dieu ni jalousie, ni revendication d’un champ particulier de travail. — Le baptême de Jean, seul connu de ces Éphésiens, préparait les Juifs repentants à recevoir un Messie régnant sur la terre. Le chrétien au contraire a une position céleste, il est mis en relation par le Saint Esprit avec un Christ mort et ressuscité. Vérité que souligne tout particulièrement l’épître aux Éphésiens ! — Or la parole du Seigneur « croissait et montrait sa force », non seulement par les miracles accomplis par l’apôtre, mais par son autorité sur les cœurs (v. 20). Elle amenait ces croyants à confesser ce qu’ils avaient fait et à renoncer publiquement aux pratiques de magie. Remplis du « premier amour » (Apoc. 2, 4), ces Éphésiens ne voulaient plus avoir « rien de commun avec les œuvres infructueuses des ténèbres » (Éph. 5, 11). — Chers amis, la Parole du Seigneur montre-t-elle sa puissance au monde par des fruits visibles dans nos vies ?