Actes 19, 23 à 41

[Chaque jour les Écritures, année 4, 30 septembre]

Il y avait à Éphèse un temple splendide consacré à la déesse Diane (le précédent comptait parmi les sept merveilles du monde ancien). Sa visite, et les miniatures en argent vendues comme souvenirs, procuraient un gros bénéfice aux artisans de la ville. La prédication de l’évangile ne pouvait que faire du tort à leur commerce, aussi les voyons-nous s’associer pour soutenir leurs intérêts en donnant hypocritement à leur action un prétexte religieux (comp. Apoc. 18, 11). Hélas ! combien de personnes au lieu de rechercher ardemment la vérité, sont retenues par des considérations matérielles touchant leur « bien-être » (v. 25) ou par l’opinion d’autrui. — D’immenses clameurs s’élèvent en faveur de la déesse… prouvant seulement que celle-ci était incapable de montrer sa « grandeur » en assurant sa propre défense (comp. 1 Rois 18, 26-29). — Tout en se croyant plus évolué et plus éclairé qu’autrefois, le monde n’a fait que changer ses dieux, mais les cœurs, eux, n’ont pas changé. Idoles du stade, du spectacle ou de la chanson… les foules aujourd’hui adorent et suivent celles qui leur sont proposées par le chef de ce monde, passé maître dans l’art d’égarer les âmes.