Actes 25, 13 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 4, 11 octobre]

Agrippa, Bérénice (ainsi que Drusille, femme de Félix : chap. 24, 24) étaient les enfants d’Hérode III (chap. 12, 1) et constituaient la quatrième génération de cette dynastie criminelle. La visite de courtoisie qu’ils rendent au nouveau gouverneur va être pour celui-ci l’occasion de se renseigner sur son étrange prisonnier. On sent, à la manière dont Festus résume l’affaire, le peu d’intérêt que présentent pour lui ces questions religieuses. Il s’agit d’« un certain Jésus mort… » (v. 19). Christ n’est pas davantage pour des multitudes aujourd’hui. Mais Paul affirmait qu’Il était vivant et c’était bien en effet ce qui faisait toute la différence. — L’apôtre est donc introduit au milieu de cette cour réunie « en grande pompe ». Selon la parole du Seigneur à Ananias, il devait être « un vase d’élection » pour porter Son nom devant les rois (chap. 9, 15). Mais il était l’ambassadeur d’un Roi combien plus grand que ceux devant lesquels il était appelé à comparaître, « un ambassadeur lié de chaînes », ainsi qu’il se nomme ailleurs, toutefois usant de hardiesse pour parler de son Seigneur car la parole de Dieu n’était pas liée (Éph. 6, 20 ; 2 Tim. 2, 9).