Actes 26, 19 à 32

[Chaque jour les Écritures, année 4, 13 octobre]

Appelé par Jésus Christ à un ministère extraordinaire parmi les nations, Paul n’a pas été désobéissant… (v. 19). Puissions-nous ne pas l’être pour accomplir les modestes services que le Seigneur nous a confiés ! — Pour Festus, homme sans besoins spirituels, les propos de Paul sont pure divagation (v. 24). En effet « l’homme animal ne reçoit pas les choses qui sont de l’Esprit de Dieu, car elles lui sont folie » (1 Cor. 2, 14). Alors l’apôtre s’adresse directement au roi (Ps. 119, 46). Avec déférence, mais aussi avec l’autorité que lui donne la Parole. Le roi cache sa gêne en détournant la question (v. 28). Hélas ! être à peu près convaincu, devenir presque un chrétien, c’est être encore tout à fait perdu. — Du roi ou du pauvre captif, lequel avait la part la plus enviable ? Conscient de sa haute position devant Dieu, Paul, le prisonnier de Jésus Christ, ne pense pas à la couronne de l’homme qui est devant lui, mais à son âme ! Ne nous laissons pas arrêter non plus par l’apparence des hommes ; pensons à leur sort éternel. — L’apôtre a été traduit successivement devant le sanhédrin, Félix, Festus et Agrippa. Il faut encore qu’il comparaisse devant César, qui, à ce moment-là, n’était autre que le cruel Néron.