Actes 27, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 4, 14 octobre]

Pour empêcher la propagation de l’évangile, l’Ennemi a poussé les hommes contre Paul. Il se sert à présent d’obstacles naturels pour lui barrer la route. — Beaucoup de chrétiens ressemblent au voilier : leur marche dépend du vent qui souffle. Si c’est celui « du midi » qui les pousse doucement, tout va bien ; ils lèvent l’ancre pleins de courage (v. 13). Mais tourne-t-il pour devenir contraire, les voilà qui naviguent « pesamment », « avec peine », ne sont plus capables d’avancer (v. 7, 8) et cherchent ici et là des abris humains contre leurs difficultés (v. 4). Enfin, lorsque survient le vent orageux d’une grosse épreuve, ils ne peuvent plus tenir et sont emportés à la dérive (v. 15). Le vapeur, lui, poursuit sa route par tous les temps. Que mus par une foi active et ferme, nous avancions toujours ainsi vers le but, en dépit de tous les orages ! — Tout en étant bienveillant envers son prisonnier, le centurion s’était fié davantage au patron du navire qu’à ce que Paul disait (v. 11). Ne nous arrive-t-il pas fréquemment d’accorder plus de confiance aux conseils et à l’opinion des hommes qu’aux directions de la Parole et du Saint Esprit ? Et ceci pour notre plus grand dommage (v. 10).