Actes 28, 17 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 4, 17 octobre]

À peine arrivé à Rome, Paul convoque les principaux des Juifs. Il leur explique les conditions de son emprisonnement. Et, bien loin de garder rancune à ceux de son peuple de tout le mal qu’il en a subi, il leur donne encore et toujours la première place dans la prédication de l’évangile. Inlassablement, du matin au soir, il leur expose la vérité, jusqu’au moment où ils se retirent (v. 25, 29 ; lire Héb. 10, 38, 39). — Paul reste deux ans prisonnier à Rome. Mais il pourra constater que les circonstances par lesquelles il passe « sont plutôt arrivées pour l’avancement de l’évangile » (Phil. 1, 12). N’est-ce pas pendant cette captivité qu’il a écrit plusieurs épîtres, dont celles aux Éphésiens, aux Philippiens, aux Colossiens… ? Nous ne les aurions pas s’il avait été libre de visiter ces assemblées. — Ce sont d’ailleurs les épîtres qui nous permettent de continuer quelque peu l’histoire du grand apôtre. Car ici le récit s’interrompt et le livre des Actes n’a pas de conclusion. Comme pour nous montrer que l’œuvre du Saint Esprit ici-bas n’est pas terminée ! Elle se continue, tant que l’Église est sur la terre, dans la vie de chaque croyant.