Actes 28, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 4, 16 octobre]

Dieu a mis des sentiments d’humanité dans le cœur des païens de l’île de Malte (comme précédemment dans celui du centurion Jules ; v. 2 ; chap. 27, 3). Ils accueillent et réconfortent les naufragés. Au milieu de ceux-ci le Seigneur se plaît à faire reconnaître Son serviteur par le moyen d’un miracle. L’apôtre qui n’a pas jugé au-dessous de sa dignité de ramasser du bois pour alimenter le feu, est mordu par une vipère et n’en subit aucun mal. C’était un des signes qui devaient « accompagner » les disciples. Un autre était l’imposition des mains aux malades pour les guérir (Marc 16, 17, 18). La bienveillance des « barbares » de Malte trouve vite sa récompense. Tous les malades de l’île, à commencer par le père de Publius, sont guéris par la puissance de Dieu. Et nous aimons à penser que beaucoup de ces gens ont trouvé la guérison de l’âme. Ainsi l’opposition de l’Ennemi n’aura servi qu’à jeter sur une terre nouvelle la semence de l’évangile. — Le voyage de Paul s’achève. Avant d’apporter quoi que ce soit à ses frères de Rome, c’est lui-même qui prend courage dans leur communion fraternelle. Le plus jeune croyant peut être aussi un sujet de joie et d’encouragement pour un serviteur de Dieu.