Romains 1, 18 à 32

[Chaque jour les Écritures, année 4, 19 octobre]

Avant d’expliquer comment Dieu justifie le pécheur, il est nécessaire de convaincre chacun qu’il en est un. — On pensera peut-être que les païens sont excusables ; ils n’ont pas la Parole écrite. Mais ils ont sous les yeux un autre livre toujours ouvert : celui de la création (Ps. 19, 1). Hélas ! ils n’ont pas voulu reconnaître ni honorer son auteur et ils ont négligé de Lui rendre grâces (ce qui est un devoir universel). Alors ils ont été livrés à Satan pour pratiquer les pires abominations. — Ah ! il n’est pas beau le portrait que Dieu fait ici de l’homme naturel. Or ce portrait c’est le vôtre et le mien ! Mais, objecterez-vous avec indignation, je n’ai pas commis les horribles péchés dont il est question dans ces versets. Eh bien ! relisons les versets 30 et 31 et examinons-nous. N’avons-nous vraiment aucun trait de ressemblance avec ce membre de la famille humaine ? De plus, Dieu déclare coupables non seulement ceux qui s’adonnent eux-mêmes à de tels vices, mais aussi tous ceux qui « trouvent leur plaisir en ceux qui les commettent ». Lire un roman racontant des choses immorales, se complaire dans des descriptions troubles et malsaines, c’est se placer sous la même « juste sentence » (v. 32 ; Ps. 50, 18).