Romains 2, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 4, 20 octobre]

Si bas qu’un homme soit tombé, il trouvera toujours quelqu’un de plus misérable que lui à qui il pourra se comparer à son propre avantage ! Celui qui a la passion du jeu méprisera le pauvre buveur et celui-ci regardera un malfaiteur avec supériorité. En réalité, tous les vices sont en germe dans notre propre cœur. Lorsque nous jugeons autrui (v. 1), nous donnons la preuve que nous savons très bien reconnaître le mal ; nous montrons donc que nous avons une conscience. Et ceci nous condamne nous-mêmes lorsque, à notre tour, nous pratiquons des choses semblables. Tous les hommes ont une conscience (Gen. 3, 22). Dans Sa bonté, Dieu s’en sert pour les pousser à la repentance (v. 4), mais ne les autorise nullement à l’employer pour juger leur prochain. Un seul a le droit de juger ; c’est Jésus Christ (v. 16 ; Jean 5, 22 ; Act. 10, 42). Il mettra un jour en lumière « les secrets des hommes », tous leurs actes et intentions inavouables, cachés avec tant de soin (Matt. 10, 26). Confessez-Lui sans tarder vos secrets les plus honteux. Votre conscience n’est pas une voix hostile mais une amie qui vient vous dire : parle de cela au Seigneur Jésus ; Il saura s’en occuper.