Romains 6, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 4, 28 octobre]

C’est trop facile — disent certains ! Puisque la grâce surabonde et que nos injustices ne servent qu’à la faire briller davantage, profitons-en pour nous laisser aller à tous les caprices de notre volonté charnelle (v. 1, 15). Mais peut-on imaginer le fils prodigue, après avoir vu l’accueil que lui a réservé son père, désirer retourner dans le pays éloigné en se disant : Je sais maintenant que je serai toujours reçu à la maison chaque fois qu’il me plaira d’y revenir ? Non, un tel raisonnement n’est jamais celui d’un véritable enfant de Dieu. D’abord parce qu’il sait ce que la grâce a coûté à son Sauveur et qu’il craint de L’attrister. Ensuite, parce que le péché doit avoir perdu tout attrait pour lui. En effet, un cadavre ne peut plus être séduit par les plaisirs et les tentations. Ma mort avec Christ (v. 6) enlève au péché toute force et toute autorité sur moi. Et c’est une merveilleuse délivrance ! — Le chapitre 3, 13 à 18 constatait que tous les membres de l’homme : sa langue, ses pieds, ses yeux… étaient des « instruments d’iniquité » au service du péché (v. 13). Eh bien ! à ma conversion ces mêmes membres changent de propriétaire. Ils deviennent des « instruments de justice » à la disposition de Celui qui a tous les droits sur moi.