Romains 6, 15 à 23

[Chaque jour les Écritures, année 4, 29 octobre]

Il n’est rien dont l’homme fasse plus de cas que de sa liberté. Or celle-ci est une complète illusion. « La libre volonté n’est que l’esclavage du diable » (Pensées de J.N.D. p. 126). Toutefois l’homme ne s’en rend compte qu’après sa conversion. C’est en cherchant à s’envoler que l’oiseau captif éprouve qu’on lui a rogné les ailes. « Quiconque pratique le péché est esclave du péché », enseignait le Seigneur Jésus. Mais Il ajoutait : « Si le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres » (Jean 8, 34, 36). Libres,… non pas de faire notre propre volonté : ce serait nous replacer sous le même esclavage ! Qu’il nous suffise d’avoir « dans le temps déjà écoulé » accompli la volonté de l’homme pécheur (et pour quel fruit ? v. 21 ; 1 Pier. 4, 3) ; d’avoir travaillé pour Satan l’imposteur dans un marché de dupe, moyennant un tragique salaire : la mort, que Christ a subie à notre place (v. 23). Non ; si nous sommes libres, c’est pour servir Dieu et Lui obéir de cœur (v. 17 ; 2 Cor. 10, 5). Tel ce jeune Africain, racheté un jour sur un marché d’esclaves par un voyageur compatissant ; au lieu d’aller vivre sa vie, il demanda à ne pas quitter son bienfaiteur ; tout son désir était de le servir dorénavant.