Romains 8, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 4, 1 novembre]

Une merveilleuse paix succède aux tourments du chapitre 7. Coupable, j’ai appris qu’il n’y a plus maintenant de condamnation pour moi : je suis dans le Christ Jésus, place de parfaite sécurité. « Misérable homme », sans force pour accomplir le bien, j’ai découvert une puissance appelée : « la loi de l’Esprit de vie, qui m’affranchit enfin de « la loi du péché », c’est-à-dire de sa domination. Telles sont les deux grandes vérités que je saisis par la foi. — Le plus habile sculpteur disposant du meilleur outil, ne pourra rien ciseler dans un bois vermoulu. Dieu est ce bon ouvrier et la loi ce bon outil (chap. 7, 12). Mais celle-ci a été rendue faible et inefficace par notre « chair » rongée par le péché (v. 3, 7). Nous étions « dans la chair » (v. 9), obligés d’agir « selon » sa volonté. Désormais nous sommes dans le Christ Jésus, marchant « selon l’Esprit » (v. 4). — Il est vrai que, si nous ne sommes plus « dans la chair », la chair est encore en nous. Seulement, après que nous avons cru, l’Esprit de Dieu est venu Lui-même habiter en nous comme le véritable maître de maison. La chair, « le vieil homme », ancien propriétaire, n’est plus présent que comme un locataire indésirable, enfermé dans une chambre. Il n’a plus aucun droit… mais il faut que je veille à ne pas lui ouvrir la porte.