Romains 9, 19 à 33

[Chaque jour les Écritures, année 4, 6 novembre]

Dans leur audacieuse incrédulité les hommes se permettent de juger Dieu à leur propre mesure : Puisqu’en définitive Il ne fera que ce qu’Il a voulu, disent certains, de quoi peut-Il nous rendre responsables (v. 19) ? Chacun aura beau faire, ajoutent-ils, s’il est prédestiné, il sera sauvé tôt ou tard ; si par contre il n’est pas élu tous les efforts ne changeront pas son sort final. Et, de ce faux point de départ découlent d’autres questions comme celles-ci : N’est-ce pas injuste d’avoir choisi les uns plutôt que les autres ? — Connaissant d’avance le sort des perdus, pourquoi les avoir créés ? — Comment un Dieu bon peut-Il vouer Sa créature au malheur ?… Ce chapitre nous apprend que Dieu n’a préparé aucun vase à déshonneur (ou de colèrev. 21). Il les a au contraire supportés — et les supporte encore — « avec une grande patience » (v. 22). Mais ce sont les pécheurs qui se préparent eux-mêmes sans relâche à l’éternelle perdition. — Une chose est certaine, pouvons-nous répondre à tous les raisonneurs : Dieu vous a appelés, vous qui avez Sa Parole entre les mains. Il a voulu faire de vous aussi un vase de miséricorde. Seul votre refus peut L’empêcher de réaliser Son dessein d’amour (lire 1 Tim. 2, 4).