Romains 13, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 4, 13 novembre]

Être soumis aux autorités, c’est l’être à Dieu qui les a établies. À moins que ce qui est exigé de nous ne soit en contradiction évidente avec la volonté du Seigneur (comp. Act. 4, 19 ; 5, 29). Le chrétien, qui profite de la sécurité et des services publics assurés par l’état, doit se comporter en bon citoyen, payer scrupuleusement ses impôts (v. 7), respecter les lois et les règlements : police, douane, etc. — « Ne devez rien à personne » (v. 8) est une exhortation à ne pas oublier à notre époque où le crédit est entré dans les mœurs ! Une seule dette doit nous lier : l’amour, impossible à acquitter ; car il répond à celui — infini — de Dieu pour nous. Au reste ce mot amour résume toutes les instructions de ce chapitre : amour pour le Seigneur (1 Pier. 2, 13), pour nos frères, pour tous les hommes. — Un motif essentiel pour être fidèle et ranimer nos cœurs, c’est que « le matin vient » (És. 21, 12). Tant que dure la nuit morale de ce monde, le croyant est invité à revêtir « les armes de la lumière » (v. 12 ; Éph. 6, 13…). Oui, à revêtir le Seigneur Jésus Christ Lui-même (v. 14) c’est-à-dire à Le rendre visible comme on se pare d’un vêtement sans tache. Réveillons-nous, amis, ce n’est pas le moment de nous relâcher. Le Seigneur vient !