Romains 15, 14 à 33

[Chaque jour les Écritures, année 4, 16 novembre]

L’apôtre est persuadé des meilleures choses en ce qui concerne les chrétiens de Rome (v. 14). Présumer le bien chez nos frères, c’est faire confiance à Christ en eux. C’est aussi les stimuler à se maintenir à ce niveau. — Avec une touchante humilité, Paul n’annonce pas sa visite aux Romains comme si ses exhortations leur étaient nécessaires, mais au contraire en reconnaissant leur capacité de s’exhorter l’un l’autre (v. 14). Ni non plus comme si eux allaient avoir l’honneur de sa présence, mais bien comme ayant lui-même le désir de jouir de la leur (v. 24 fin). Enfin le grand apôtre écrit à ses frères de Rome qu’il a besoin de leurs prières (v. 30). — Pressé par son zèle pour l’évangile, Paul avait souvent cherché à se rendre à Rome (v. 22). Mais Dieu, dans Sa sagesse, ne le lui avait pas permis, car cette capitale du monde ancien ne devait pas devenir le centre de son œuvre. Il ne fallait pas que l’église de Rome puisse se prévaloir ensuite d’avoir été fondée par un apôtre pour s’élever au-dessus des autres assemblées… comme elle n’a pas manqué de le faire plus tard. « L’Église (entière) est la vraie capitale céleste et éternelle de la gloire et des voies de Dieu » (J.N.D., Études sur la Parole, Actes p. 126).