Romains 16, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 4, 17 novembre]

Le chapitre 12 enseignait ce que devaient être la consécration et le service chrétiens. Le chapitre 16 nous en montre la pratique dans ces chers croyants de Rome auxquels l’apôtre adresse ses salutations. Nous avons ici, a écrit quelqu’un, « une page-spécimen du livre de l’éternité… Il n’est pas un seul acte de service que nous rendons à notre Seigneur, qui ne soit couché par écrit dans Son livre ; et non seulement la substance de l’acte, mais aussi la manière dont il est fait… » (C.H.M., Nombres p. 135). C’est ainsi qu’au verset 12, Tryphène, Tryphose et Persis, la bien-aimée, ne sont pas nommées ensemble, car si les deux premières travaillaient dans le Seigneur, la troisième avait « beaucoup travaillé » et leurs services ne sont pas confondus. Tout est apprécié et enregistré par Celui qui ne se trompe pas. — Paul de son côté n’oublie pas ce qui a été fait pour lui (fin v. 2, 4). Nous retrouvons ici ses « compagnons d’œuvre » Prisca et Aquilas (Act. 18). L’assemblée se réunissait simplement dans leur maison (quel contraste avec les riches basiliques édifiées depuis à Rome). — Les salutations en Christ contribuent à resserrer les liens de la communion fraternelle. Nous ne devrions jamais négliger de transmettre celles dont on nous a chargés.