Romains 16, 17 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 4, 18 novembre]

Les sujets de joie que Paul trouvait dans les croyants de Rome (v. 19) ne lui faisaient pas perdre de vue les dangers auxquels ils étaient exposés. Avant de clore son épître, il les met en garde contre les faux docteurs, reconnaissables à ce qu’ils cherchaient à se plaire à eux-mêmes, servant leurs ambitions et leurs convoitises (leur propre ventre : v. 18 ; Phil. 3, 19). Le remède ne consiste pas à discuter avec « ces sortes de gens » ni à étudier leurs erreurs mais à s’éloigner d’eux, en étant simples quant au mal (v. 17-19 ; Prov. 19, 27). Néanmoins, ces manifestations du mal ne nous laissent pas insensibles. Aussi, pour nous encourager, l’Esprit nous affirme que bientôt le Dieu de paix brisera Satan sous nos pieds (v. 20). — Plusieurs parents de Paul se trouvaient parmi les premiers chrétiens (v. 11, 21), fruit sans doute de ses prières (chap. 9, 3 ; 10, 1). Que ceci stimule notre intercession pour ceux des nôtres encore inconvertis ! — Ce que Dieu attend de notre foi, c’est l’obéissance (v. 19, 26 fin), et ce que notre foi peut attendre de Lui par « notre Seigneur Jésus Christ » c’est la puissance (v. 25), la sagesse (v. 27) et la grâce (v. 20, 24). Avec l’apôtre, donnons-Lui gloire, en Lui exprimant notre reconnaissance et surtout en vivant pour Lui plaire.