1 Corinthiens 1, 17 à 31

[Chaque jour les Écritures, année 4, 20 novembre]

Pour « nous qui obtenons le salut », la parole de la croix est la puissance de Dieu. Mais pour les autres hommes, elle n’est que folie. Tout ce que signifie la croix : la mort d’un juste exigée par la justice de Dieu, le pardon gratuit des pécheurs, la mise de côté de l’homme naturel, autant de vérités qui heurtent la raison humaine. Qu’on présente au contraire des miracles et des œuvres spectaculaires, un noble idéal accompagné d’une morale qui réclame des efforts… à la bonne heure, voilà le genre de religion qui ne choque personne. Eh bien ! tous les sages, scribes, disputeurs, bref les esprits forts de ce siècle… et de tous les siècles, le verset 18 les range sous une commune et effrayante désignation : « ceux qui périssent ». — C’est un fait que parmi les rachetés du Seigneur il y a peu de sages, de puissants, de nobles… (v. 26). Car il est plus difficile à ceux-ci de devenir « comme de petits enfants » (Matt. 18, 3 ; 11, 25). Pour se glorifier Dieu choisit ce qui est faible, vil, méprisé, et tels sont les chrétiens selon l’estime du monde. Mais qu’importe leur valeur propre puisqu’ils sont en Christ et que Lui est pour leur compte : puissance,… sagesse… et justice, et sainteté, et rédemption (v. 24, 30).