1 Corinthiens 2, 1 à 16

[Chaque jour les Écritures, année 4, 21 novembre]

Nous savons que, dans le monde, un don d’orateur, un certain brio, et des « paroles persuasives de sagesse » peuvent suffire à assurer le triomphe de quelque cause que ce soit. Mais pour communiquer la foi, Dieu n’a pas l’emploi de ces capacités humaines ni des habiletés de la propagande (v. 4, 5). Paul, malgré son instruction, ne s’était pas fait remarquer à Corinthe par sa sagesse, sa culture ou son éloquence. Il aurait contredit son enseignement, car la croix de Christ qu’il annonçait signifie justement la fin de tout ce dont l’homme s’enorgueillit. Mais loin d’y perdre quoi que ce soit, le croyant a reçu à la fois les choses invisibles « librement données par Dieu » — et le moyen de les discerner et d’en jouir : le Saint Esprit, seul agent que Dieu emploie pour transmettre Ses pensées (v. 12). À quoi peut servir un morceau de musique sans instrument pour l’interpréter ou un disque sans l’appareil qui permet de l’écouter ? Mais aussi quel serait l’effet du plus beau concert sur un auditoire composé de personnes sourdes ? De même le langage de l’Esprit est inintelligible à « l’homme animal ». Par contre « celui qui est spirituel » peut recevoir les « choses spirituelles par des moyens spirituels » (v. 13-15).