1 Corinthiens 3, 16 à 4, 5

[Chaque jour les Écritures, année 4, 23 novembre]

À côté de vrais ouvriers qui peuvent faire un mauvais travail (v. 15), il existe de faux serviteurs qui corrompent le temple de Dieu (v. 17). Que personne ne se fasse illusion ni sur ce qu’il est, ni sur ce qu’il fait (v. 18). Et méfions-nous des critères et des raisonnements humains. Ce sont des instruments de mesure trompeurs. La sagesse du monde est folie pour Dieu, la sagesse de Dieu folie pour le monde (v. 19). L’une et l’autre s’apprécient en fonction du but poursuivi. « L’homme animal » considère avec pitié le chrétien qui, estime-t-il, sacrifie à un avenir vague et incertain les avantages et les plaisirs du moment présent. Eh bien ! puissions-nous tous être atteints de ce genre de folie ! Que sont d’ailleurs les misérables vanités dont nous pourrions faire étalage à côté de ce que nous possédons ? Toutes choses sont à nous, affirme Paul ; et elles sont à nous parce que nous-mêmes sommes à Christ à qui tout appartient. Sous Sa dépendance, nous pouvons disposer de tout pour Son service. Mais ce qui importe d’abord, c’est d’être « trouvé fidèle » (chap. 4, 2). Car chacun est un administrateur, petit ou grand, et chacun à ce titre recevra sa louange, non de la part de son frère, mais de la part de Celui qui lit dans les cœurs (v. 5 ; voir 2 Tim. 2, 15).