1 Corinthiens 9, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 4, 28 novembre]

Enflés par leurs dons et leurs connaissances, certains hommes s’étaient attribués une place prépondérante dans l’assemblée de Corinthe. Et, comme s’élever soi-même conduit toujours à rabaisser les autres, ils en étaient venus à contester l’autorité de l’apôtre, c’est-à-dire celle de Dieu. Paul se trouve de ce fait obligé de justifier son ministère et sa conduite. Évangéliser était son devoir, reçu de la bouche du Seigneur, et il n’avait pas été désobéissant à la vision céleste (Act. 26, 17-19). — L’exemple du laboureur revient fréquemment dans la Parole. Il souligne d’abord la fatigue liée au travail de la terre (Gen. 3, 17) ; puis l’espérance et la foi qui doivent animer l’agriculteur (v. 10 ; 2 Tim. 2, 6) ; enfin la patience avec laquelle il lui faut attendre « le fruit précieux de la terre » (Jacq. 5, 7). Or les Corinthiens étaient « le labourage de Dieu » (chap. 3, 9) et le fidèle ouvrier du Seigneur y poursuivait ses travaux au prix du renoncement à bien des choses légitimes afin de ne mettre aucun obstacle à l’évangile du Christ (que de choses moins légitimes entravent souvent notre service !). Paul effectuait présentement un pénible sarclage, arrachant en quelque sorte toutes les mauvaises herbes qui avaient poussé dans le champ de Corinthe.