1 Corinthiens 9, 19 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 4, 29 novembre]

L’apôtre se faisait le serviteur de tous afin de les gagner à l’évangile. Doit-on comprendre alors qu’il se prêtait à tous les compromis ? Absolument pas ! Si Paul était « séducteur » pour Christ, il était aussi « véritable » (2 Cor. 6, 8). Mais, comme Jésus Lui-même au puits de Sichar, il savait trouver chaque âme sur son propre terrain et lui parler le langage qu’elle pouvait comprendre. Aux Juifs il présentait le Dieu d’Israël, leur responsabilité dans le rejet du Sauveur, Fils de David, et la rémission des péchés (Act. 13, 38…). Aux Gentils idolâtres, il annonçait le Dieu unique, patient envers Sa créature, ordonnant la repentance (Act. 17, 22…). L’apôtre avait constamment devant les yeux le prix qui devait couronner ses efforts : toutes les âmes sauvées par son ministère (1 Thess. 2, 19 ; Phil. 4, 1). Tendu vers le but, il courait comme l’athlète dans le stade, disciplinant strictement son corps, ne pensant qu’à la victoire. Mais le champion sportif n’a devant lui qu’une gloire éphémère, des lauriers qui demain seront fanés (v. 25). Notre course chrétienne, elle, a pour enjeu une couronne autrement glorieuse et que rien ne pourra flétrir. Courons chacun de manière à la remporter (v. 24).