1 Corinthiens 10, 14 à 11, 1

[Chaque jour les Écritures, année 4, 1 décembre]

La communion avec Dieu, part bénie du croyant, exclut toute participation avec l’idolâtrie sous ses formes les plus raffinées. D’une manière particulière, c’est à « la table du Seigneur » que la communion est exprimée. Ceux qui prennent part à la coupe et au pain sont en principe tous des rachetés du Seigneur sans être, il s’en faut de beaucoup, tous les rachetés du Seigneur. Cependant nous les voyons par la foi représentés dans le seul pain, signe visible qu’il y a un seul corps. Il exprime cette unité de l’Église que le monde religieux prétend vouloir réaliser… alors qu’elle existe déjà ! — Si je ne cherche pas mon propre intérêt, que de moments deviennent disponibles pour les intérêts d’autrui (qui font partie de ceux de Jésus Christ ; comp. Phil. 2, 21) ! Or chercher l’intérêt d’autrui, ce n’est pas seulement veiller à son bien-être ; c’est également penser à sa conscience. C’est faire certaines choses pour lui et s’abstenir d’en faire d’autres. Ainsi serai-je amené à me poser toujours les mêmes questions : Dans l’occasion présente, ai-je la liberté de rendre grâces ? Ce que je fais en ce moment, y compris simplement manger et boire (en contraste avec le v. 7), est-ce ou non pour la gloire de Dieu ?