1 Corinthiens 10, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 4, 30 novembre]

À travers l’exemple d’Israël, Paul nous fait mesurer l’accablante responsabilité des chrétiens professants. Ils ont eu part extérieurement aux plus excellentes bénédictions spirituelles : Christ, Son œuvre, Son Esprit, Sa Parole… (v. 3, 4). Mais Dieu ne peut prendre plaisir en la plupart d’entre eux parce que la foi leur manque (v. 5 ; Héb. 10, 38). Par l’histoire du peuple dans le désert, le Seigneur nous donne un triste exemple de ce que nos cœurs sont capables de produire, même sous le manteau du christianisme : convoitises, idolâtrie, murmures… Et Il nous avertit solennellement de ce que méritent ces fruits de la chair — bien que la grâce agisse en faveur du croyant. Or ce mal qui est en puissance en nous, le tentateur cherche à le faire apparaître par ses sollicitations, afin de nous faire tomber. Et ceci précisément au moment où nous pourrions nous croire debout par nos propres forces (v. 12). Mais « Dieu est fidèle » ; quel encouragement d’y penser ! Connaissant notre faiblesse, Il ne permettra pas à Satan de nous tenter au-delà de ce que chacun peut supporter (voir Job 1, 12 ; 2, 6). Et Il a préparé d’avance à l’épreuve une issue victorieuse (v. 13). Appuyons-nous sur ces promesses chaque fois que l’Ennemi se présente. Oui, Dieu est fidèle !