1 Corinthiens 13, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 4, 6 décembre]

Après les différents membres du corps de Christ : pied, main, oreille, œil… au chapitre 12, c’est comme si nous trouvions le cœur au chapitre 13. Son rôle est d’animer et de réchauffer tous les autres organes. Remarquons que l’amour n’est pas un don parmi ceux du chapitre 12 mais le mobile nécessaire à l’exercice de tous les dons. C’est un « chemin » ouvert à tous et qui conduit vers tous (chap. 12, 31). De même qu’un chemin est fait pour y marcher, l’amour ne se connaît vraiment que par l’expérience. C’est pourquoi ce merveilleux chapitre ne nous en donne aucune définition. Il dresse une liste non limitative mais suffisante pour nous humilier profondément — de tout ce que l’amour fait et surtout de ce qu’il ne fait pas. Ce chemin a été celui de Christ ici-bas ; et remarquons que Son nom peut être substitué au mot amour dans ce chapitre sans en changer le sens (voir 1 Jean 4, 8). Dans notre connaissance des choses encore invisibles, tout est partiel, indistinct, précaire. Mais bientôt nous verrons « face à face ». Alors notre Sauveur, qui Lui nous a connus à fond, nous fera entrer dans l’entière connaissance de Lui-même (v. 12 ; Ps. 139, 1…). Alors l’amour impérissable sera parfaitement et éternellement satisfait dans notre cœur et dans le sien.