1 Corinthiens 14, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 4, 7 décembre]

Beaucoup se plaignent de la faiblesse actuelle due à l’absence de dons dans les assemblées. Mais désirent-ils ceux-ci avec ardeur comme le verset 1 les y invite ? Le Seigneur s’est peut-être proposé de vous confier un tel don et attend pour le faire de lire en vous cet ardent désir. Demandez-le Lui… en même temps que l’humilité qui vous empêchera de vous glorifier de ce don ; il n’est pas pour vous, mais pour l’Assemblée (v. 12). Les Corinthiens précisément se servaient de leurs dons pour leur propre gloire, et le plus grand désordre en était résulté. L’apôtre les ramène à une juste appréciation des choses en leur montrant que le don dont ils se vantaient le plus, celui des langues, était justement un des moins grands (v. 5). Le don de prophétie par contre était — et reste — particulièrement désirable. Il ne comporte plus comme autrefois la révélation de l’avenir, mais sert à édifier, à exhorter, à consoler… — Le verset 15 nous rappelle que, pour prier comme pour chanter, une participation de notre intelligence est nécessaire. Nous qui sommes souvent si distraits dans la présence du Seigneur, pensons à ce que nous exprimons devant Dieu ; appliquons-nous à en méditer la profondeur. Mais que notre esprit soit conduit par le Saint Esprit.