1 Corinthiens 15, 51 à 16, 9

[Chaque jour les Écritures, année 4, 12 décembre]

Cet exposé magistral de la doctrine de la résurrection ne serait pas complet sans une dernière révélation : tous les croyants ne passeront pas par le sommeil de la mort. Les vivants ne seront pas oubliés quand Jésus reviendra. « En un clin d’œil » aura lieu l’extraordinaire transformation qui rendra chacun propre à la présence de Dieu. De même que, dans la parabole, les invités aux noces royales devaient échanger leurs haillons contre la robe glorieuse (Matt. 22), morts et vivants revêtiront un corps incorruptible et immortel. Alors la victoire de Christ sur la mort, dont Il a donné la preuve dans Sa propre résurrection, aura son accomplissement grandiose dans les siens. Eh bien ! comme toute vérité, ce « mystère » doit avoir une conséquence pratique dans la vie de chaque racheté. Notre espérance est « ferme » (Héb. 6, 19) ; soyons fermes nous aussi, « inébranlables, abondant toujours dans l’œuvre du Seigneur ». Notre travail ne sera jamais vain s’il est fait « dans le Seigneur » (v. 58, réponse au v. 32). Si même aucun fruit n’est visible sur la terre, il y a une suite en résurrection. — Le chapitre 16 fournit un exemple de service chrétien : la collecte au premier jour de la semaine. Elle a beaucoup d’importance pour le cœur de l’apôtre et pour celui du Seigneur.