2 Corinthiens 1, 12 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 4, 15 décembre]

Il n’était pas dans les habitudes de Paul de dire oui quand il pensait non (v. 17). Les Corinthiens pouvaient lui faire confiance : il n’avait pas d’arrière-pensée et faisait preuve de la même sincérité dans ses actes et décisions de la vie courante que lorsqu’il leur avait annoncé un évangile non falsifié (voir chap. 2, 17 et chap. 4, 2 fin). Combien c’est important ! Si un enfant de Dieu manque sous le rapport de la vérité, il expose ceux qui l’observent à mettre également en doute la Parole dont il est un témoin si peu sûr. Paul, lui, montrait une parfaite droiture qu’il s’agisse de ses rapports avec le monde, ou avec les autres chrétiens (v. 12). N’était-il pas le messager de Celui qui est « l’Amen, le témoin fidèle et véritable », le garant que toutes les promesses de Dieu s’accompliront (v. 20 ; Apoc. 3, 14) ? — Les versets 21 et 22 nous rappellent trois aspects du don du Saint Esprit : par Lui Dieu nous a oints, c’est-à-dire consacrés pour Lui et rendus capables d’entrer dans Ses pensées. Il nous a scellés, autrement dit désignés comme Lui appartenant. Enfin Il nous a mis en possession des arrhes de nos biens célestes, nous donnant à la fois une première preuve de leur réalité et le moyen d’en jouir dès à présent « dans nos cœurs ».