2 Corinthiens 2, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 4, 16 décembre]

Paul avait retardé son voyage à Corinthe pour laisser à sa première lettre le temps de faire son effet. Grâce à Dieu, le travail de conscience attendu s’était produit, tant dans l’assemblée que chez l’homme qui avait dû être exclu. Mais à présent les Corinthiens couraient un autre danger : celui d’oublier la grâce envers le coupable repentant. D’une indulgence blâmable, ils étaient passés à une sévérité sans amour. Satan est toujours prêt à nous faire verser d’un extrême à l’autre. Ses moyens sont variés pour accomplir ses desseins qui eux ne changent pas : anéantir le témoignage rendu à Christ et retenir les hommes sous sa domination. Il se sert même des plaisanteries à son sujet — si courantes dans le monde — pour faire oublier ses redoutables desseins. Soyons donc en garde contre toute légèreté vis-à-vis du diable et de son pouvoir. — L’apôtre dans son inquiétude au sujet des Corinthiens, avait quitté un beau champ de travail pour aller à la rencontre de Tite qui lui apportait de leurs nouvelles. Mais Paul est consolé en pensant que partout où il va, il répand « la bonne odeur de Christ ». Ce même parfum est-il perceptible pour tous ceux qui nous connaissent ? Et surtout l’est-il pour Dieu ?