2 Corinthiens 5, 11 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 4, 20 décembre]

Paul désirait avec ardeur la gloire céleste (v. 2) mais en attendant il s’appliquait avec la même ardeur à être agréable au Seigneur (v. 9). N’ayant rien à cacher ni à Dieu, ni aux hommes (v. 11), il ne vivait plus pour lui-même ; corps et âme, il était l’esclave de Christ mort et ressuscité pour lui (v. 15). Or le Seigneur l’avait appelé — comme chaque racheté — à une très haute fonction : celle d’ambassadeur du Dieu souverain pour offrir de Sa part au monde la réconciliation. Pour s’acquitter de cette mission et persuader les hommes, deux grands motifs pressaient le cher apôtre : la solennité du jugement : il connaissait combien le Seigneur doit être craint (v. 11) ; et l’amour de Christ pour les âmes, amour sans lequel le plus éloquent prédicateur n’est qu’un airain qui résonne (v. 14 ; 1 Cor. 13, 1). — En quoi consiste encore le message de la réconciliation ? Christ, le seul homme sans péché, a été identifié sur la croix pour l’expier, avec le péché même. Ainsi Dieu a annulé en grâce le péché qui nous séparait de Lui (v. 21). « Les choses vieilles sont passées ». Dieu ne les raccommode pas. Il se plaît à faire « toutes choses nouvelles », oui, à faire de vous aussi une nouvelle création (v. 17). Mais d’abord, êtes-vous réconciliés avec Lui ?