2 Corinthiens 6, 1 à 7, 1

[Chaque jour les Écritures, année 4, 21 décembre]

« Une grande patience » recommande le serviteur de Dieu (c’est-à-dire chaque croyant ; v. 4 ; chap. 12, 12). Mieux que tout discours, la manière dont Paul endurait les épreuves démontrait la valeur de son évangile. Il souffrait pour quelque chose qui en valait la peine. — Quel homme étrange que le chrétien ! Il a en quelque sorte deux faces. Aux yeux du monde, il paraît dans l’ignominie, séducteur, inconnu,… attristé, pauvre, n’ayant rien. Et qu’est-il devant Dieu ? Véritable, bien connu, vivant, toujours joyeux, enfin possédant toutes choses (v. 8-10) ! C’est son vrai visage. — Les exhortations qui suivent peuvent paraître étroites et sévères. Mais elles procèdent du cœur large de l’apôtre (v. 11). Le mot de séparation nous rebute, et pourtant qui dit sainteté dit séparation pour Dieu (Lév. 20, 26). Achever l’une (chap. 7, 1) équivaut nécessairement à pratiquer l’autre. Séparation du monde… et les versets 14 et 15 ne s’appliquent pas seulement à tel projet de mariage mal assorti. Séparation du monde religieux (v. 16-18) ; elle offre des compensations incomparables : la présence du Seigneur Jésus « au milieu » des siens et la jouissance de relations bénies avec Dieu notre Père. Enfin (chap. 7) séparation du mal sous toutes ses formes.