2 Corinthiens 7, 2 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 4, 22 décembre]

L’amour de Christ étreignait Paul pour ses Corinthiens. Et cet amour était aussi vrai, aussi grand quand il leur avait écrit sa première lettre sévère. Mais à présent son cœur est au large ; il peut laisser parler librement ses affections. N’oubliez jamais, chers jeunes amis, que ceux qui vous reprennent et vous avertissent avec le plus de sévérité sont généralement ceux qui vous aiment le plus (Apoc. 3, 19). — L’assemblée avait jugé le mal au milieu d’elle ; elle avait ainsi montré sa pureté et sa droiture (v. 11) : si elle avait supporté un affreux péché, c’était par ignorance et par négligence. Les Corinthiens n’en avaient pas moins dû s’humilier de leur état qui avait permis à un tel mal d’apparaître au milieu d’eux et ils en avaient éprouvé une tristesse selon Dieu. — Le verset 10 nous montre que le simple regret, la honte, le remords… ne sont pas la repentance. Celle-ci consiste à porter sur nos péchés le même jugement que Dieu, à reconnaître le mal et l’abandonner, qu’il s’agisse des actes commis avant ou après notre conversion (Prov. 28, 13). Elle est le premier fruit de la foi. Être attristé selon Dieu est donc une chose en soi réjouissante (v. 9). Chacun de nos lecteurs a-t-il passé par une vraie repentance ?