2 Corinthiens 8, 9 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 4, 24 décembre]

Qu’était l’amour des Macédoniens à côté de l’exemple suprême de « notre Seigneur Jésus Christ » ? Ils n’avaient pas choisi eux-mêmes leur profonde pauvreté (v. 2). Mais Lui l’« héritier de toutes choses » (Héb. 1, 2) a daigné s’appauvrir de Ses gloires célestes, naître dans une étable, être ici-bas « le pauvre », Celui qui n’avait pas un lieu où reposer Sa tête (v. 9 ; Ps. 40, 7 ; 41, 1 ; Luc 9, 58). Pourquoi ? Pour nous enrichir de ces mêmes gloires et faire de nous Ses cohéritiers. Adorable mystère de la grâce ! — Les Corinthiens n’avaient pas mis à entière exécution leur heureux désir d’aider les assemblées. L’apôtre leur écrit que vouloir était bien, mais que faire était mieux encore. Souvent, hélas ! nos bonnes intentions… restent des intentions : cette Bible ou ce calendrier évangélique à offrir, cette visite à un malade, ce petit service qui se présentait… Que Dieu nous donne la même promptitude pour le vouloir et le faire (v. 11, 12). C’est Lui qui produit en nous l’un et l’autre selon Son bon plaisir (Phil. 2, 13), mais le décalage entre le mouvement du cœur et celui de la main vient de notre négligence. — Le souci de Paul était d’être gardé non seulement de toute fraude, mais même de toute apparence de mal devant les hommes.