2 Corinthiens 9, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 4, 25 décembre]

Pour ne pas avoir de vains regrets au jour de la moisson, semons (c’est-à-dire donnons) libéralement pendant la saison actuelle des semailles (v. 6 ; Luc 6, 38 ; Deut. 15, 10). Ce que Dieu nous met à cœur, faisons-le, et faisons-le joyeusement. Car ce que nous gardons pour nous ne nous enrichira pas, et ce que nous donnons ne nous appauvrira jamais (Prov. 28, 27). La grâce de Dieu nous assurera « toujours, en toutes choses… — non pas tout ce qui nous plairait — mais tout ce qui suffit » (v. 8). Les versets 11 à 14 nous rappellent que la générosité désintéressée produit chez ceux qui sont secourus des actions de grâces envers Dieu et des prières pour les donateurs. À partir d’une question que nous pourrions trouver secondaire concernant la bienfaisance, l’apôtre sait porter nos pensées sur les plus glorieux sujets : l’abaissement du Seigneur (chap. 8, 9), le don inexprimable de Dieu (v. 15). Appliquons-nous à passer ainsi des menus faits qui forment notre vie quotidienne aux vérités bienheureuses de notre foi. Un simple repas, une rencontre de famille, un cadeau fait ou reçu avec affection, ce sont des occasions de rendre grâces à Dieu et de penser au don par excellence : celui que le Dieu d’amour a fait au monde en lui envoyant Son Fils (v. 15 ; Jean 3, 16).