2 Corinthiens 11, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 4, 27 décembre]

De faux apôtres cherchaient à remplacer Paul dans le cœur des Corinthiens. Celui-ci se voit ainsi contraint de parler de lui-même et appelle cela « sa folie ». Mais ce n’est pas pour réclamer à son profit l’affection des croyants (voir chap. 12, 15). Il était jaloux pour Christ et revendique avec véhémence leur amour pour le seul Époux de l’Église. — Les Corinthiens risquaient de prêter l’oreille à un « évangile différent » (v. 4). Ils étaient moins spirituels que les Éphésiens qui ont « éprouvé ceux qui se disent apôtres et ne le sont pas » et les ont trouvés menteurs (Apoc. 2, 2). Beaucoup de chrétiens courent le même danger que les Corinthiens, au fond parce qu’ils trouvent le véritable christianisme trop exigeant. Par contre un évangile qui exalte l’homme et accorde une place à la chair sera supporté. — Derrière ces ouvriers trompeurs, l’apôtre démasque leur maître Satan. Autrefois chérubin resplendissant (Éz. 28, 12…), celui-ci sait encore revêtir cette apparence pour tenter les hommes par sa ruse comme il séduisit Ève (v. 3, 14). Et il est plus dangereux lorsqu’il se présente comme le serpent subtil que lorsqu’il nous attaque de front comme le lion rugissant de 1 Pierre 5, 8. Nous déjouerons ses ruses en restant attachés à la Parole du Seigneur.