2 Corinthiens 10, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 4, 26 décembre]

Paul n’avait pu se résoudre à se rendre auprès des Corinthiens « avec la verge » pour réprimer lui-même le mal (chap. 10, 2 ; 1 Cor. 4, 21). Il avait préféré leur écrire et attendre l’effet que produirait sa lettre. Mais certains avaient profité de cette patience de l’apôtre, et de son absence, pour déprécier son ministère. L’humilité, la douceur et la débonnaireté chrétienne dont Paul faisait preuve (v. 1) étaient prétextes à le mépriser. Car l’homme naturel n’admire que ce qui a de l’éclat ; il juge « selon l’apparence » (v. 7). Or les armes d’un soldat de Jésus Christ ne sont pas charnelles (v. 4). Éphésiens 6, 10… les énumère. Souvenons-nous comment Gédéon, Samson, Jonathan, David, Ézéchias… pour ne citer qu’eux, ont remporté leur plus grandes victoires. Et ne nous laissons pas séduire par des qualités humaines telle que l’éloquence ou le charme personnel. Suivons la Parole et jamais celui qui la présente, si doué soit-il, même si nous avons reçu du bien par son moyen. — Les hommes se comparent à eux-mêmes et s’enorgueillissent, en quoi ils ne sont pas intelligents (v. 12). Nous croyants, n’avons qu’un modèle pour la marche et pour le service, un modèle qui nous humilie toujours quand nous nous comparons à Lui. C’est Jésus !